
Du 13ème siècle à la fin du 15ème siècle
Les miroirs sont obtenus dès la première antiquité par polissage d'un métal (alliages divers de cuivre et de zinc, argent, or). Il semble que très tôt on les obtint aussi par juxtaposition d'une feuille de métal à une feuille de verre, comme nous le faisons encore aujourd'hui.
La technique du verre évolue sensiblement entre le xiie siècle et la fin du xve siècle. Auparavant, en effet, le verre représentait un produit de luxe, réservé surtout aux vitraux des cathédrales, et même les fenêtres des demeures des rois n'étaient pas vitrées. Le dernier tiers du xve siècle est marqué par une hausse sensible en demande de vitrage civil : le verre plat comme le verre creux se démocratisent alors.
De la fin du 15e siècle à la fin du 18e siècle
Une première industrie se développée à Venise et à Monza en Italie, qui fournit toute l'Europe. Les verres sont soufflés et dépassent rarement 1,40 m.
En 1688 le maître-verrier Louis Lucas de Nehou fait la découverte du coulage des glaces5, technique qui sonne le glas du verre soufflé. C'est dans le Faubourg Saint-Antoine à Paris qu'est établie la première fabrique de glaces coulées. Celle-ci ne tarde pas (à cause de la cherté du bois, dont il faut une grande quantité) à se transporter à Saint-Gobain, laissant seulement à Paris le travail du dégrossi, du polissage et de la mise au tain.